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Questions

4 novembre 2008

La Philosophie au secours de l'angoisse ?

L'angoisse pourrait être vue comme une tornade qui aspirerait dans faire de distinction tout ce qui se trouve dans un périmètre (périmètre qui s'élargirait d'ailleurs au fur et à mesure) : elle se nourrit d'émotions qu'elle pousse à leur paroxysme ; elle transforme les pensées conscientes en quelque chose de beaucoup plus primitif ; elle enferme, cloisonne, isole, déraisonne, éparpille.

La Philosophie pourrait alors devenir un moyen (sinon LE moyen) de contrecarrer l'angoisse. Selon une définition partielle trouvée sur Internet, la Philosophie serait toute connaissance rationnelle quel que soit son objet.. Le rationnel qui permettrait une sortie de crise, tout en restant dans le sujet (car nier le sujet serait dangereux).

Dans l'urgence et dans la panique, il faudrait alors essayer d'enrayer le mécanisme de l'angoisse, de l'affaiblir, en se concentrant sur une pensée qui nous ferait revenir à un début de réflexion.

Ce serait comme sortir de soi, se regarder de l'extérieur comme si l'on était un objet d'étude, et se poser des questions plus globales : remplacer « Pourquoi je panique ? » par « À quoi sert la panique ? », « Pourquoi je culpabilise ? » par « Qu'est-ce que la culpabilité peut apporter ? Est-ce illusoire ou réel ? ».

Sortir du détail, de la cause qui nous maintient dans l'état d'urgence, pour aller vers le global, l'absolu, le détaché.

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3 novembre 2008

La Culpabilité est-elle un Refuge ?

Un moyen de refuser ses responsabilités ?

Un refuge pas très confortable, mais préférable à l'insécurité potentielle de la prise de responsabilité ?

Un refuge, parce qu'elle nous donne l'illusion de ne pas être seul : je culpabilise, donc l'autre voit bien que je ne suis pas méchant, donc il me pardonne et je ne suis plus seul.

Là où en assumant ses responsabilités, on prend le risque d'être rejeté.

Un refuge, ou une prison ?

3 novembre 2008

Pensées et Juge Intérieur

Si on n'a aucun pouvoir sur nos pensées, pourquoi est-ce si difficile parfois de les accepter ?

Est-ce que ça aurait un rapport avec notre juge intérieur qui ne serait pas réellement nous ?

Lorsqu'il nous dit que telle ou telle pensée n'est pas bien, est-ce vraiment lui qui parle ? Ou bien est-ce la morale extérieure qui se déguise ?

Finalement, notre juge intérieur nous représente-t-il toujours vraiment ?

26 octobre 2008

La Culpabilité dans l'absolu

Comment vivre avec une culpabilité qu'on ne peut plus tenter de racheter ?

Est-ce que s'en libérer est vraiment possible ? Est-ce que c'est souhaitable (est-ce que culpabiliser ne permet pas de continuer à évoluer ?) ? 

Est-ce qu'il vaut mieux comprendre la faute qu'on s'attribue ? Est-ce que ça suffirait ?

Est-ce que penser à soi avant de penser à l'autre (quel qu'il soit, quel que soit l'amour qu'on lui porte, quelle que soit la dose de névrose présente dans cet amour) est mal ?

Et si ça ne l'est pas, pourquoi la culpabilité nous poursuit-elle ?

Y a-t-il quelque chose à comprendre avec tout son être, parce que la raison ne suffit pas ? 

Y a-t-il une sorte de paix à faire avec soi-même ? Est-ce que cette paix, à défaut de nous racheter, nous permet de continuer à vivre autrement, plus justement ? 

Est-ce que la culpabilité ne serait pas la lutte entre une inclination profonde et ce qu'on croit devoir faire ?

Existe-t-il des tempéraments à culpabilité ? Qui sauteraient d'une culpabilité à une autre, qui ne pourraient en fait pas vivre sans ?

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